SHAMBALLA

Conférence du 25 Juin Cercle Nina Carlo - Paris

* * *

« Ni l’éducation, ni l’expérience, ni le talent, n’ouvrent le chemin vers Shamballa,

Mais seulement le feu de la connaissance directe. »

Moria in Agni Yoga

 

Travailler avec l’énergie de Shamballa, c’est célébrer le triomphe de la lumière sur la matière et pour cela mettons en pratique cette phrase du Maître Morya dans Ere nouvelle § 7 :

« La rumeur vaine doit être interrompue, et il faut trouver dix mots à opposer à chaque mot dénigrant la lumière.

Ne restez pas silencieux lorsqu’on dirige une flèche contre LUI ! »

 

« Notre civilisation moderne actuelle est en train de changer, sous le marteau du destructeur : les choses anciennes disparaissent, ayant rempli leur office. Ce qui est nouveau n’est pas encore remarqué ou apprécié. Mais le travail de préparation, en vue de l’implantation du germe ou semence de la colonité divine sur Terre est presque terminé. Quand la Hiérarchie sera extériorisée et que l’humanité reconnaîtra la position sur Terre du Christ et de son église invisible la Hiérarchie. Alors Shamballa prendra les commandes en envoyant le Semeur de la Semence.

Notre tâche majeure sous l’emblème du Christ est la création de cette reconnaissance universelle.

Quand le faible vouloir des hommes commencera à répondre sur une échelle appréciable à la plus grande volonté de la vie divine, la tâche majeure de Shamballa deviendra possible.

 

1. Une approche de SHAMBALLA

Le dictionnaire de la sagesse Orientale des éd. R. Laffont, nous en donne la définition suivante :

« Nom d'un royaume mythique à la localisation géographique incertaine mais que la légende situe au Nord-est de l'Inde. Appelé aussi Sangri-la »

Il est considéré comme le pays d'origine de la doctrine du Kâlachakra ou la « Roue du Temps ». Dernier et plus complexe des tantra bouddhiques (Xème siècle). Sa rédaction remonterait au Roi mythique, Suchandra de Shamballa. La chronologie et l’astronomie y jouent un rôle important, elle serait à l’origine du calendrier tibétain. On y parle d’un ‘mantra dix fois puissant’ qui symbolise sa doctrine. D’après la tradition tibétaine, le Kalachakra tantra aurait été transmis par 7 rois de Shamballa et 25 prophètes élus. C’est à l’époque du 12ème prophète que la doctrine parvint en Inde et plus tard au Tibet. Une des principales lignées aboutie à Tsongkhapa. Aujourd’hui encore, cette doctrine est pratiquée par l’école des Gélugpa ou école des hommes vertueux. Une des quatre écoles fondées par Tsongkhapa à laquelle appartient le Dalaï-Lama, elle attache une grande importance à l’observation des règles de vie monastique et l’étude approfondie des écritures, du samsara, de l’illumination par la recherche de la concentration ou samadhi C’est la recherche de l’équilibre entre la quiétude durable et la compréhension. Le tantra du Kalachakra se divise en trois parties : externe (monde physique), interne (monde psychique) et autre (divinités)

C’est cette école qui détient le pouvoir politique au Tibet depuis le 17ème siècle.

Associé à toute une symbolique de la source du bonheur, Shambhala joue un rôle fondamental dans le bouddhisme tibétain.

Un mythe essentiel dit que les sauveurs de l'Humanité viendront de Shamballa quand la Terre sera dominée par la guerre et la destruction.

Les différentes suppositions relatives à la situation géographique de Shambhala varie entre l'Asie centrale et le pôle Nord en passant par la Chine. Toutefois c'est moins à sa localisation géographique qu'à la valeur spirituelle attachée à son nom que ce "pays" doit son importance. Un des lieux les plus communément admis est la montagne sacrée du Kailash au Tibet où Shankaracharya eût un contact avec Sanat Kumara.

On notera aussi le mont Moriah au cœur de Jérusalem où jadis prospérait une école des mystères, on parle de Jérusalem céleste, Abraham réveilla ce centre depuis lors détruit. C’est sur ce lieu que fut construit le Temple de Salomon. Aujourd’hui c’est la mosquée El Aqsa qui y représente la dernière révélation. Au début Jérusalem dans son idéal de représentation des trois religions Juives, musulmane et chrétienne était une représentation vivante de la citée de Shamballa.

Shamballa est aussi appelé le 7ème continent, et bénéficierait de nombreuses protections : gaz, rivières, forêts, animaux, … Le triangle des Bermudes serait en lien avec Shamballa.

On parle aussi de ‘l’Ile Blanche’ terre sacrée du mont Mérou, l’actuel pôle nord dont HPB écrit qu’elle est impérissable. Certaines traditions donnent ce lieu comme origine de l’installation de ces 105 vénusiens comme Fraternité de Lumière.

En fait, bien que semblant être situé dans le Gobi de Mongolie, Shamballa est constitué dans l’éther de second degré et est en fait un vaste point focal d’énergie assemblée et réunie par le Logos planétaire.

La tradition Tibétaine compte Shamballa au nombre des "vallées cachées", c'est-à-dire de ces lieux où les hommes peuvent se réfugier dans les périodes de difficultés.

Les 25 prophètes de la doctrine du Kalachakra, jouent également un rôle important dans le mythe de Shamballa. L'arrivée du dernier prophète marquera l'avènement d'un âge d'or caractérisé par la victoire sur toutes les forces négatives. En raison de cette prophétie, Shamballa fût au fil du temps peu à peu rapproché de l'histoire de Gésar * et de la venue de Maitreya *.

Le troisième Panchen Lama * rédigea un guide indiquant le chemin pour parvenir à ce Royaume. Cet ouvrage très répandu au Tibet repose sur des écrits du canon tibétain : kangyur/Tengyur.

Shamballa est bien sûr un lieu convoité par les forces involutives, l’un des points d’où partent les attaques majeures provient de la communauté des forces noires de Delhi.

L’énergie de Shamballa engendre la destruction de ce qui est indésirable mais elle est aussi la force de synthèse qui relie ce qui jusque là avait été séparé. L’objectif de Shamballa consiste à capter le Dessein du Logos solaire en tant que but Hiérarchique. Son symbole principal est la Synthèse.

Le sens de la synthèse est l’objectif de la formation proposée à ceux qui entreprennent le chemin de l’éveil. Il s’agit de former ceux qui tendent à l’initiation à servir l’humanité.

« Seul l’homme qui tient la main d’un frère peut voir la Porte de Shamballa dans sa vérité, seul l’être entouré par tous ceux qui sont UN, peut entrer par cette Porte qui se referme sur l’homme qui cherche à entrer seul. »

Le but que Shamballa nous assigne est assurément de redécouvrir la Vie. La Vie est Radiation et c’est « le mélange de l’amour et de la volonté qui produit la radiation » D.K.

Ainsi donc, Shamballa c’est :

1.     Le lieu du Dessein qui ne peut-être compris avant de suivre le Plan.

2.     Ce n’est pas une voie mais un centre majeur d’états reliés entre eux et d’énergies statiques.

3.     C’est le point majeur de tension sur la planète.

4.     C’est le plus grand agent récepteur et diffuseur.

5.     C’est le centre coronal de notre vie planétaire.

 

‘Tu ne passeras à Shamballa que par le biais de la loi !’

Kalagiya

qui signifie ‘vient à Shamballa’ est un mantra que le disciple avancé entend intéreiurement lorsqu’il est prêt à y pénétrer.

On notera que celui que l’on nomme le Maître Djwal Kool est actuellement Lama du monastère de Tasi Lunpo dans la vallée du Wesak, lieu de résidence de l’actuel 19ème Panchen Ripoché.

 

2. Le LOGOS PLANETAIRE, la clé de SHAMBALLA

Un logos planétaire est un Homme Céleste qui a pris une planète comme véhicule de manifestation, comme nous prenons un corps humain.

Notre Logos terrestre de l’un de ses noms ‘Sanat Kumara’ est la clé de voûte de Shamballa. Aussi appelé le Veilleur Silencieux, il est en vérité le dieu conçu par les fidèles des religions terrestres.

C’est aussi Melchisédech, roi de Salem, prêtre du Dieu très haut qui se porta à la rencontre d’Abraham.

Quelque fois identifié à un immortel vieillard ou à un adolescent de 16 ans. Or ce chiffre est majeur en ce qui concerne la manifestation d’énergies Shamballaienne. D.K. dit d’ailleurs que ‘7+7+2 = 16 = 7. Dans ce nombre est caché le mystère de notre processus évolutif.

Certains écrits présentent S.K. sous le nom d’Hermès Trismégiste, lui-même identifié au Thot égyptien et des chercheurs ont cru qu’Hermès était connu des juifs sous le nom d’Enoch. Plus tard Hermès devient même Mercure messager des dieux et des hommes… Hors le mercure correspond dans la Qabhal à la lettre Aleph, principe transcendant et christique et hermès est l’emblème du Verbe qui crée et interprète tout. Principe transcendant, il fut toujours proche de l’astre solaire et révéré à travers la planète Mercure, la plus proche du Soleil. Hermès appelait le serpent, « le plus spirituel de tous les êtres ». Voir la relation avec le Caducée de Mercure…

Dans l’enseignement ésotérique, Hermès est un archange, un de ceux que l’on nomme, les progéniteurs de la race humaine. Hermès originel ou Thoth apparaît donc comme l’un des 7 pouvoirs ou Rayons du Logos en lien avec les 7 archanges, 7 lampes devant le trône, …

Thoth hermès a pour prototype divin, Osiris lui-même, l’équivalent du Vishnou hindou de qui émane les avatars ou sauveurs. La toute première émanation d’Hermès eut lieu bien avant les dynasties égyptiennes à l’époque des demi-dieux héros et géants mythologiques. Tout cela se rapporte aux races pré-adamiques.

C’est Hermès qui aurait également transmis le livre sacré de Thoth. Cette œuvre démontrait comment devait s’opérer le processus de réintégration de l’humanité et servait aussi de clé pour interpréter tous les autres écrits. Ce texte sacré expliquait également la technique permettant à l’homme de communier avec la conscience universelle et cosmique et stimulant certains centres spirituels du cerveau. C’était en somme la clé de l’immortalité recherchée par les initiés à l’hermétisme.

La Tradition ésotérique nous dit que Sanat Kumara serait issu de Vénus, planète représentant l’alter-égo de la Terre. DK nous dit qu’avec ses frères – 104 en tout - il apporta le sceptre et un ensemble de 35 mantras qui forment le savoir le plus profond de la confrérie des Lumières. Il semble également qu’ils apportèrent avec eux le blé, les abeilles et les fourmis.

Ce grand être vénusien put donc grâce à un alignement systémique entre la Terre et Vénus être adombré par le Logos Planétaire de la Chaîne terrestre.

Ceci eut lieu à l’époque de la Lémurie, époque où l’humanité vivait sur ce continent appelé Shalmali en Inde. L’Himalaya était en voie de formation.

On appelle ces êtres les ‘Seigneurs du mental’ et on dit qu’ils ont créé la Hiérarchie, extériorisation de Shamballa, comme les écoles des mystères telle la F.M. sont l’extériorisation de la Hiérarchie.

Son travail est de poursuivre par la méditation son œuvre rédemptrice qu’il effectua aux origines de la Terre.

Il a pour ce faire organisé un groupe qui est réceptif à son intention méditative et qui l’aide à introduire dans notre planète certaines énergies systémiques ou cosmiques pour faire progresser la conscience.

Shambhala est le lieu où sont focalisés Son Intention, Sa Pensée, Sa Visualisation. C’est donc l’ashram du Logos planétaire et son groupe de Hautes entités forme ce qu’on appelle ‘la Chambre du Conseil’ du Seigneur du monde. C’est en ce lieu qu’on met en application la loi des cycles.

On peut dire que Sa méthode de travail se résume en ces trois termes – trois portes :

Précipitation – consolidation – irradiation.

Dans la Théosophie il est dit que S.K. passe actuellement une initiation cosmique et que c’est en partie la raison des difficultés et tribulations – qui en définitive ouvrent nos consciences – de notre planète bleue…

Le mot-clé de ce lieu de décision est ‘VOLONTE’ celui de la Hiérarchie est ‘AMOUR’, précisant par là-même leurs différents modes d’action.

Le ‘toucher’ de Shamballa, très présent aujourd’hui est une énergie qui maintien toute chose en vie et offre à l’humanité l’opportunité d’évoquer le sens de la synthèse qui soutiendra le triangle Hiérarchie/Shamballa/Humanité. C’est l’énergie de Shamballa qui permet d’établir les justes relations humaines.

 

3. Le thème de l’Initiation dans SHAMBALLA

Sanat Kumara est le détenteur du Sceptre planétaire qui préside à toute initiation.

On notera que l’application du Sceptre initiatique se fait sur trois planètes : Vénus, la Terre et une autre volontairement voilée.

Dans l’initiation, l’éveil de la conscience intérieure ou christique – Horus – se fait par attouchement au centre du cœur par la Thyrse ou caducée de Mercure…

Ce Sceptre fut apporté de Vénus par S.K. et il est rechargé 7 fois au cours de la vie terrestre par le Logos Solaire. C’est le Christ qui en est le principal gardien.

D.K. le décrit de la façon suivante :

‘Constitué de trois serpents entrelacés en spirale et le diamant flamboyant qui le surmonte est d’un tel rayonnement que l’effet produit est celui d’une aura sphéroïdale projetée autour des serpents entrelacés. Selon l’initiation prise, l’initié voit une réflexion d’une partie des serpents et l’impression créée sera celle du diamant parcourant un cycle du sommet à la partie irradiée. En même temps, chaque serpent tourne sur lui-même et également autour de son voisin source d’éclat et de beauté extraordinaire et symbolisant la force rotatoire-cyclique en spirale.’ TFC p. 874

On parlera de l’initiation du Kalachakra.

Le dernier impact de la Hiérarchie eut lieu en 1975, le prochain se produira autour de l’an 2000.

 

4. SHAMBALLA - HIERARCHIE et AGARTHA, points de comparaison…

a)     Shamballa est le seul lieu de la Terre qui connaisse les véritables desseins divins et sa fonction est de les mettre en œuvre par la Volonté.

En comparaison, avec la Hiérarchie, le disciple voit le PLAN et se voue à son service.

b)     Shamballa est représenté par des êtres ‘divins’ – extra-planétaires – à la différence de la Hiérarchie spirituelle formée par le Christ et les Maîtres de sagesse connue sous le nom de Grande Loge Blanche. Les Vies de Shamballa sont donc plus avancées que celles de la Hiérarchie et elles forment ce que D.K. appelle « la chambre du grand conseil ». Nous y trouvons 3 bouddhas d’activité ou Pratyekas bouddhas, 3 Kumaras et 4 Maharajas représentant les 4 Seigneurs du Karma dans le système solaire.

Une analogie intéressante peut être faite avec la trinité Hindou, ainsi on retrouve :

°      Shiva représentant Shamballa,

°      Vishnou la Hiérarchie et

°      Brahma l’Humanité.

Shiva, représentant donc le 1er Rayon, devient ‘Rudra le terrible’, Seigneur de la mort et libérateur des formes. Mais Shiva est aussi le Seigneur du sommeil car il détruit l’existence et ramène toute vie en état de repos ou pralaya. Patron des yogis qu’il amène en samadhi par le chakra coronal lui-même en rapport avec le Seigneur du monde donc avec Shamballa. Shiva est donc l’aspect majeur de Sanat-kumara.

Shiva porte sur le front un croissant de lune du 5ème jour, car la Lune, le soma représente le mental et 5 car le cinquième principe humain est le mental. Il porte un serpent autour du cou, ce dernier et le gardien de la vérité spirituelle et des pouvoirs occultes. C’est le symbole de l’adepte qui a parfaitement maîtrisé le feu serpent et Sanat-Kumara est aussi appelé le Dragon de la Sagesse.

La Hiérarchie fut fondée par Shamballa il y a 21 683 000 ans environ lorsque le Soleil était dans les Gémeaux. Son noyau naissant aussi appelé Grande Loge Blanche était constitué de 49 personnes. Situé dans le désert de Gobi.

Tous les Maîtres de 6ème degré se réunissent en conclave tous les 49 ans et décident des mesures à prendre pour l’avancement humain. C’est à la suite d’un tel conclave qu’il fut mis fin à la civilisation atlantéenne. Le prochain conclave aura lieu en 2025 et le prochain impact de la force de Shamballa aura lieu en 2001.

L’Agartha représente le royaume intérieur ou souterrain. Immense région intra-terrestre nullement inaccessible. Certains temples sont d’ailleurs construits sur les entrées de l’Agartha.

Nombre de récits font état d’une population intra-terrestre relativement avancée qui possède aussi ses provinces et ses régions gouvernées par un être similaire à un Mahachohan appelé par les Tibétains Rigden Jyepo, Nicolas Roerich l’a représenté dans l’une de ses toiles tenant dans sa main gauche le Chintamani ou pierre sacrée. Le siège de sa capitale serait au nord du Kailash au Tibet appelé le palais de Kapala.

 

5. La nature de la Volonté

Le secret de la volonté réside dans la reconnaissance de la nature divine de l’homme. Il est également étroitement lié à la reconnaissance de la nature invincible de la bonté et de l’inévitabilité du triomphe final du bien.

La volonté ne peut être contactée que par ceux qui travaillent avec et par le plan mental. Ceux qui cherchent à évoquer la force de Shamballa s’approchent très près de l’énergie du feu, le feu étant le symbole et la qualité du plan mental. Les forces de lumière doivent s’opposer au feu par le feu.

La caractéristique fondamentale de la force de Shamballa, provient d’un effort inconscient de comprendre et d’exprimer la qualité de la volonté spirituelle. C’est à dire de chercher la divinité dans la volonté. C’est cette qualité que le Christ chercha a exprimer dans l’épisode de Gethsémanie, où il établi un contact initial avec la force de Shamballa au profit de l’humanité.

Cette force est donc à notre disposition, mais ne peut être exprimée qu’avec compréhension. Elle doit être employée pour le travail de groupe. Force unifiante de synthèse, elle peut-être employée comme une force de regroupement et de réglementation. Elle est en relation avec l’énergie vitale de l’humanité à travers la conscience et la forme. Mais son effet sur une personne non préparée et ayant des tendances matérialistes peut être la source d’un désastre, Néron et Hitler en sont des démonstrations.

Il n’y a qu’un moyen grâce auquel la volonté du mal concentré peut-être vaincue, c’est l’opposition d’une volonté spirituelle également concentrée par des être de bonne volonté, sensibles qui peuvent s’entraîner à répondre positivement à cette nouvelle forme d’énergie et apprendre comment l’invoquer et l’évoquer.

C’est cette volonté divinement exprimée qui sera le thème de la nouvelle religion mondiale qui émerge actuellement par le biais de la philanthropie et des œuvres sociales.

La divine volonté est donc nécessaire aujourd’hui comme force propulsive, pouvoir moteur, agent de purification et de clarification mais également comme moyen pour exprimer l’Amour.

Les trois aspects principaux de la vie, de la qualité et de l’énergie de Shamballa (3 portes) :

1.     Volonté qui conditionne l’aspect vie,

2.     Volonté qui instaure de justes relations humaines,

3.     Volonté qui finalement conquiert la mort.

La volonté est donc un aiguillon et non une impulsion, elle est un but réalisé et compris et non l’expression du désir.

Le désir procède de la forme matérielle vers le haut, la volonté descend dans la forme en l’adaptant constamment au but divin.

Le désir invoque et la volonté évoque. Ainsi, lorsque le désir est concentré, il peut invoquer la volonté, mais quand la volonté ainsi invoquée, met fin au désir et devient une force immanente, propulsive, qui aiguillonne, stabilise, clarifie et détruit les forces devenues inutiles.

C’est cette volonté, stimulée par l’invocation qui doit être concentrée dans la lumière de l’âme et consacrée au dessein de la Lumière afin d’établir de justes relations humaines.

L’une des manifestations de la puissance visible actuelle de Shamballa est l’accroissement de l’utilisation du son, ‘publicité’, ‘slogan politique’… Dans les siècles qui viendront ceci se dirigera vers une utilisation plus spirituelle du son orientant les média sur le chemin d’une meilleure compréhension des relations humaines. Nous remarquons d’ailleurs de timides signes avant coureurs.

Le rayonnement de Shamballa apporte la révélation universelle du Mal et provoque l’agitation mondiale actuelle en confrontant le bien et le mal.

 

Pour conclure provisoirement…

Concluons avec cet écrit de l’ANCIEN COMMENTAIRE :

« Celui qui voit dans la lumière obscure de Shamballa, pénètre en ce qui se trouve au-delà de notre petite sphère, en ce qui peut-être perçu derrière le triangle sacré (Vénus – Mercure – Terre). C’est là que l’on peut trouver le triangle de feu rayonnant qui brille dans l’œil (Taureau), qui brûle sur le sommet de la montagne (Capricorne) et que l’eau ne peut éteindre (Verseau). Ceux là sont les trois les plus saints ».

 

Bibliographie sur Shamballa

1.     "Shamballa Oasis de lumière" – A. Thomas – éd. Robert Laffont

2.     "Bêtes hommes et dieux" – F. Ossendowski – éd. Arista

3.     "La Synarchie" – J. Weiss – éd. Dervy

4.     "Mission de l'Inde en Europe" – St. Yves d'Alveydre – éd. Dorbon L.

5.     "Des mondes souterrains au roi du monde" – S. Hutin – Livre de poche

6.     "Shamballa, la voie sacrée" – C. Trungpa – éd. Seuil Point sagesse

7.     "Voyage à Shamballa" A. D. Gévaudan – éd. Arista

8.     "Dictionnaire de la sagesse orientale" – éd. Bouquins R. Laffont

9.     " Lettres de Bénarès" – J. M. Rivière - éd. Albin Michel

10.   "Le Royaume inconnu" – Frida Wion – éd. Courrier du Livre

11.   "Pèlerinage au cœur de l'Inde" de M. Coquet – éd. Adyar

12.   "Tibet la roue du temps" éd. actes sud

13.   "Shamballa" de N. Roerich – éd. du 3ème millénaire

14.   "Les fondations du Bouddhisme" de E. Roerich - éd. du 3èe millénaire

15.   "Les cités magiques" de J. M. Angebert – éd. A. Michel

16.   "Sur les pistes de l'Asie centrale" de Georges Roerich – éd. Geuthner

17.   "Kalachakra" de J. M. Rivière – éd. Robert Laffont

18.   ‘Le Seigneur du monde’ de M. Coquet – éd. L’Or du Temps.